Black Pearl

Lannes Jean-Marc Habitant Age : 50 ans. Sexe : Masculin. Orientation : Hétérosexuel. Métier: Ex-officier de l'armée française. Code du Règlement:

Votre Caractère

Jean-Marc Lannes est souvent défini comme un bloc de glace solitaire. Ce n'est pas faux...
Habitué aux relations très strictes, cadrées et claires de l'armée du XIXème siècle, il n'apprécie pas de fréquenter les civils.
Toutefois, ce n'est pas parce que l'on massacre impitoyablement des gens, juste pour respecter les ordres hiérarchiques, que l'on est inhumain, n'est-ce pas ? Si ? Bon...n'empêche: il est quand même, au fond, d'un naturel assez affable. Il déteste être en conflit avec des individus bien déterminés: tuer un prussien ou un mexicain armé, ça ne lui pose pas de problème, mais s'enguirlander avec un épicier ou un vendeur de journaux, non, ça ne lui convient pas...imaginez donc lorsqu'il s'agit d'un ami ou d'un membre de sa famille, dès lors ! Bon, point positif: il n'y en a pas sur Black Pearl, à son arrivée... Par ailleurs, il se montre assez serviable, et près à aider ses voisins et son prochain.
Toutefois, il pourra paraître assez brusque, et rude et bourru. Il faut bien dire qu'après tout, les Lannes n'ont qu'une noblesse d'Empire, et non une noblesse plus ancienne qui les pousserait au type "bienséance et aristocratie"... Alors, passez une couche de peinture d'armée sur une bloc de roc sans aucun vernis, ça ne fera pas apparaître davantage de vernis.

Votre physique

Plus que tout, ce qui frappe lorsque l'on regarde Lannes, c'est son visage barré de cicatrices, vestiges de son passé. Vu leur largeur et leur profondeur -et leur position- on peut se demander comment cet homme à pu survivre à ce qui les a causées. En fait, c'est tout son corps qui est ainsi tailladé, même si cela ne se voit pas sous ses vêtements. La peau, brune, tannée, tranche avec ces cicatrices plus claires. Le nez droit sépare deux yeux brun sombre en amande. Une barbe demi-longue, taillée avec régularité en suivant le dessin de la mâchoire, souligne davantage encore la peau du visage; les cheveux sont longs, tirés en arrière hormis deux tresses passant devant les oreilles; les sourcils sont épais et broussailleux; toute cette pilosité est brune, parcourue de quelques fils gris.
Avec un mètre quatre-vingt-dix pour un peu moins de soixante-dix kilos, Lannes est un grand homme fort maigre. Cette maigreur est rendue visible par l'uniforme serré qu'il porte presque exclusivement: veste bleu sombre, pantalon garance à bande noire sur l'extérieur de la jambe, bottes de cuir. Il conserve souvent, également, une poche-revolver en cuir brun, au côté droit, avec le Mas 74 ou bien plus souvent un SAA Cal.45 acheté; il a toujours, également, son sabre au flanc gauche. Plus rarement, il porte des vêtements civils, ou d'autres uniformes, dont celui de cuirassier, avec la lourde armure entourant le buste.

Votre Histoire

Né en 1840 à Paris, Jean-Marc Lannes est l'un des petits-fils de Jean Lannes, premier duc de Montebello, Général et Maréchal du Premier Empire napoléonien. Cette ascendance a marquée toute la dynastie Lannes, et donc, Jean-Marc lui-même.

De fait, comme son aïeul, Jean-Marc Lannes rejoint très tôt l'armée, dès ses dix-sept ans. Formé par son propre père pour cette carrière, il progresse très vite, et trois ans plus tard est déjà Lieutenant -gageons cependant que son nom, et les membres de sa famille placés à des postes-clefs du Second Empire, lui ont également permit cette ascension fulgurante. S'il commence comme cuirassier, il est bien vite muté comme cuirassier de la Garde Impériale. Mais ce poste n'est pas assez vivant, et il demande bien tôt sa mutation comme officier au sein de la Légion Étrangère: il passe alors Capitaine, puisqu'il quitte la Garde.
Avec la Légion, il participe principalement à la campagne du Mexique -qui est au final un désastre pour la France, malgré les faits d'armes-, et à la guerre contre la Prusse en 1870: la Légion Étrangère parvient trop tard sur le sol français pour changer grand-chose au résultat de cette guerre rapide, mais Lannes était déjà sur le territoire, en permission, et avait été adjoint aux troupes de Marine durant les combats. De fait, il participe donc à la bataille de Bazeilles avec les "marsouins" et "bigors", avant de rejoindre son unité pour livrer quelques derniers combats. Après la défaite finale contre la Prusse, lui et ses hommes rejoignent Paris pour, avec la plupart des troupes libres ou libérées, mâter par la force l'insurrection de la Commune. Sous la Troisième République, ce seront surtout aux colonisations du Tonkin, en Asie, et des territoires africains, que participera Lannes. C'est lors d'une escale d'un navire le ramenant du Tonkin qu'il découvre l'île de Black Pearl. Souvenir qui lui restera en mémoire.

En 1889, il quitte finalement l'armée avec le grade de Colonel. Ce départ se fait à moitié à regret, puisque cette vie lui convenait parfaitement; mais c'est elle-même qui le rend désormais inapte à servir aux yeux des médecins, du fait des douleurs lancinantes qui lui traversent perpétuellement le corps: héritage des bivouacs et combats, ainsi que des innombrables blessures reçues. Hautement décoré, ayant servit de façon exemplaire dans des unités d'élite depuis plus de trente ans, il reçoit le grade de Général de Division à la retraite, même s'il refuse d'en porter les insignes, la solde de retraite inhérente à ce nouveau grade, et passe de Grand-Officier à Grand-Croix de l'Ordre National de la Légion d'Honneur.
Vue l'imposante fortune familiale des Lannes et ces années d'économies réalisées avec des soldes d'officier, Jean-Marc Lannes peut désormais faire à peu près ce qu'il veut. Et il choisira une douce tranquillité sur cette île de l'Océan Indien qu'il n'a pourtant visitée que très superficiellement une unique fois. Se fiant à son instinct, il fait édifier à l'écart de la ville de Black Pearl, sur une hauteur, une grande maison de style colonial, avec vue sur l'Océan, tournée vers l'Ouest. C'est désormais là qu'il coulera des jours paisibles...espère-t-il...

Lannes Jean-Marc Habitant Age : 50 ans. Sexe : Masculin. Orientation : Hétérosexuel. Métier: Ex-officier de l'armée française. Code du Règlement:

Votre Caractère

Jean-Marc Lannes est souvent défini comme un bloc de glace solitaire. Ce n'est pas faux... Habitué aux relations très strictes, cadrées et claires de l'armée de l'Ancien Régime, il n'apprécie pas de fréquenter les civils.
Toutefois, ce n'est pas parce que l'on massacre impitoyablement des gens, juste pour respecter les ordres hiérarchiques, que l'on est inhumain, n'est-ce pas ? Si ? Bon...n'empêche: il est quand même, au fond, d'un naturel assez affable. Il déteste être en conflit avec des individus bien déterminés: tuer des impériaux ou des espagnols armés, ça ne lui pose pas de problème, mais s'enguirlander avec un épicier ou un vendeur de journaux, non, ça ne lui convient pas...imaginez donc lorsqu'il s'agit d'un ami ou d'un membre de sa famille, dès lors ! Bon, point positif: il n'y en a pas sur Black Pearl, à son arrivée... Par ailleurs, il se montre assez serviable, et près à aider ses voisins et son prochain.
Toutefois, il pourra paraître assez brusque, et rude et bourru. Il faut bien dire qu'après tout, Lannes n'a jamais prit soin de travailler l'étiquette que voulait lui inculquer sa mère... Alors, passez une couche de peinture d'armée sur une bloc de roc sans aucun vernis, ça ne fera pas apparaître davantage de vernis.

Votre physique

Plus que tout, ce qui frappe lorsque l'on regarde Lannes, c'est son visage barré de cicatrices, vestiges de son passé. Vu leur largeur et leur profondeur -et leur position- on peut se demander comment cet homme à pu survivre à ce qui les a causées. En fait, c'est tout son corps qui est ainsi tailladé, même si cela ne se voit pas sous ses vêtements. La peau, brune, tannée, tranche avec ces cicatrices plus claires. Le nez droit sépare deux yeux brun sombre en amande. Une barbe demi-longue, taillée avec régularité en suivant le dessin de la mâchoire, souligne davantage encore la peau du visage; les cheveux sont longs, tirés en arrière hormis deux tresses passant devant les oreilles; les sourcils sont épais et broussailleux; toute cette pilosité est brune, parcourue de quelques fils gris.
Avec un mètre quatre-vingt-dix pour un peu moins de soixante-dix kilos, Lannes est un grand homme fort maigre. Cette maigreur est rendue visible par le pseudo-uniforme serré qu'il porte presque exclusivement: veste et pantalon bleu sombre et bottes de cuir. Il porte toujours sa lourde latte (sabre) de cuirassier, au détriment de rapière; il lui arrive également de porter, bien que peu souvent, un pistolet à platine à silex, et même de chasser avec un long mousquet à mèche. Plus rarement, il porte des vêtements civils, ou de véritables uniformes de l'armée royale française, dont celui de cuirassier, avec la lourde armure entourant le buste.

Votre Histoire

Né en 1640 dans le Gers, Jean-Marc Lannes est un fils de noble et militaire de carrière.

Il rejoint très tôt l'armée, dès ses dix-sept ans. Formé par son propre père, ancien Mousquetaire du Roi, pour cette carrière, il rejoint les troupes royales, et plus précisément l'infanterie (mousquetaire). Dans cette France sous le règne de Louis XIV, Lannes a rapidement l'occasion de se démarquer: les batailles menées par la France sont nombreuses, vue la politique de glorification et de suprématie entreprise par le Roi-Soleil -politique qui assombrira longtemps les populations.
En tant que noble, il est sert dès ses débuts comme officier: peu charismatique vu son attitude solitaire, mais extrêmement bon combattant et tacticien, ce qui lui vaut de rapides promotions. Servant entre autres et à plusieurs occasions sous les ordres du futur Maréchal de France, Sébastien le Prestre, marquis de Vauban, il assimile très rapidement les stratégies de ce véritable maître de guerre en matière de siège et de défense. Il mène aussi de nombreux combats au service du Maréchal-Général De Turenne.
Néanmoins, c'est dans les combats en rase campagne qu'il donne son meilleur potentiel, avec de faibles effectifs: très tôt, alors qu'il était jusque-là Capitaine au sein de l'infanterie de ligne, on lui confie le commandement d'une colonne mixte d'infanterie légère et de dragons. Se spécialisant dans la prise par surprise de places fortes de faible importance et dans le harcèlement des armées adverses en marche ou campant hors de fortifications.
Élevé au rang de Brigadier, il commande désormais à des armées complètes -comportant toutes les formes de troupes-, il met l'accent sur les compagnies de cuirassiers notamment, insistant sur leur puissance de frappe dans les batailles rangées, surtout en prenant le flanc des forces adverses.

Toutefois, avec son nouveau grade et ses nouvelles fonctions, Lannes s'émancipe: en 1686, Turenne est mort, et il commence à s'opposer de façon véhémente à Vauban, lequel préconise pour ainsi dire de rester sur la défensive grâce à ses citadelles, alors que Lannes insiste sur les batailles de campagne pour décimer efficacement les troupes adverses, de préférence dans de vastes guets-apens. Vauban ayant les faveurs du Roi, une simple lettre suffit à renvoyer ce banal brigadier du commandement terrestre. Car certains officiers insistent pour ne pas gâcher ce talentueux combattant: pour ne plus causer de problèmes, il est nommé comme commandant-en-second des Régiments de Marine, troupes créées au début du siècle pour garnir en combattants aguerris les navires de la Marine française.
Mais les combats en mer désespèrent Lannes, habitué aux charges de cavalerie et aux marches longues de l'infanterie: passer des semaines en mer sans rien voir, pour être réveillé par une cloche dès qu'apparaît un bateau à l'horizon, ne lui convient pas. Il profite d'une permission à Brest pour se faire rayer des rangs de l'armée royale.

A 48 ans, il est donc fortuné, mais toujours en disgrâce en France. D'autant que certains officiers, nostalgiques des massacres sabres au clair et baïonnette au canon, suivent sa voix de contestation de la défense du royaume par les places fortes. Nouvelle lettre marquée du sceau du roi: contre 100.000 livres, il lui est intimé de quitter la France.
Confiant les rares possessions achetées durant ces années de guerre à son frère aîné, baron en titre de la famille, Lannes récupère quelques économies supplémentaires, et s'embarque à bord d'un navire marchand armé faisant la route des Indes. C'est ainsi qu'il choisira, en y faisant escale, de débarquer à Black Pearl, fortune en poche, armes et vêtements à la main ou dans des malles, et gloire passée oubliée.
Il fait rapidement construire, à l'écart de la ville et sur une hauteur donnant sur l'Océan, vers le Nord-Ouest -son pays et son passé- un manoir de belle facture, bien que peu arrogant, et même assez dissimulé. Investissant quelques fonds chez certains marchands mouillant sur l'île et chez divers artisans locaux, il s'assure vite de ne jamais être dans le besoin, jusqu'à la fin de ses jours. Le voilà désormais à parcourir l'île de long en large, toujours solitaire, repensant à son passé et maudissant le Maréchal qui aura mit le Génie à l'honneur, pour sa destinée d'exilé.